Tribunes politiques

Tribunes politiques septembre - octobre 2025

Ensemble, pour une ville plus verte, plus belle, plus participative

À Belfort, la transformation de notre cadre de vie est l’affaire de tous. Cette conviction est au coeur de notre action municipale. En 2024, vous avez été plus de 1 300 à participer au budget participatif, doté chaque année d’une enveloppe de 165 000 €. Ce dispositif concret de démocratie locale permet à chacun de proposer ou de choisir des projets pour améliorer notre ville.

Cette année encore, vous avez démontré que l’engagement citoyen est bien vivant à Belfort. Parmi les six projets soumis aux votes, c’est la végétalisation du parvis de la gare qui a remporté le plus de suffrages, avec 479 votes. Ce choix témoigne de la volonté des Belfortains d’embellir leur ville tout en répondant à l’urgence écologique.

Pensé collectivement, ce projet vise à offrir un cadre plus agréable, arboré et convivial aux usagers de la gare, à améliorer l’image de Belfort dès l’arrivée des visiteurs dans ce secteur stratégique, et à renforcer notre label «  4 Fleurs  » des Villes et Villages Fleuris, gage de qualité de vie et d’attractivité.

Le futur parvis végétalisé comprendra de nombreuses plantations d’arbres, l’installation d’arbustes en pots et d’espaces végétalisés fleuris. Un banc circulaire autour d’un arbre favorisera la convivialité de ce nouvel espace, complété par une arche végétalisée au niveau du passage souterrain et par l’installation de nouveaux bancs.

Ce projet est aussi le fruit d’un nouveau format de démocratie participative mis en place cette année autour du thème «  Sport et nature en ville  ». Deux ateliers participatifs ont réuni plus de 130 Belfortains à la salle des fêtes et à la maison de quartier Jean-Jaurès. Huit idées ont été travaillées collectivement et six d’entre elles ont été soumises au vote après validation par les services municipaux.

C’est tout le sens du budget participatif nouvelle génération : une démarche plus collaborative, plus transparente, et plus ancrée dans les attentes concrètes des habitants.

Au-delà du projet lauréat, la diversité des propositions, allant des déplacements doux à la création d’un espace sportif au Parc à ballons, en passant par la promenade sportive des forts, montre que les Belfortains partagent notre ambition pour une ville plus verte, plus active et plus accessible.

Nous remercions chaleureusement tous ceux qui se sont impliqués, en proposant, débattant, votant. Votre engagement est une richesse pour Belfort.

Ensemble, continuons à faire vivre la démocratie locale et à bâtir une ville durable, accueillante et à votre image.

Rachel Horlacher, adjointe au maire chargée de la démocratie locale

Les Républicains : responsables mais jamais coupables.

La droite, nationale ou locale, dénonce sempiternellement les baisses de dotations de l’état, l‘insécurité, la crise agricole ou les coupes dans l’armée. Mais qui a mené ces politiques ? Sous Sarkozy, 15 000 postes ont été supprimés dans la police et la gendarmerie. Sous Chirac, le service militaire a été aboli et le budget de la Défense réduit. Ils ont aussi voté tous les traités de libre-échange au Parlement européen qui fragilisent nos agriculteurs. Aujourd’hui encore, ils critiquent Macron tout en participant à son gouvernement : leur chef Retailleau ainsi que d’autres sont ministres. La droite, ex-UMP ou actuelle LR, porte une lourde responsabilité dans l’affaiblissement de l’État. On ne peut pas dénoncer les effets quand on a voté les causes. Dernier exemple : la loi Duplomb, nocive pour l’environnement et la santé des agriculteurs comme des citoyens. Le député Ian Boucard a voté pour, comme le RN. Voter cette loi, c’est voter le cancer. Alors, que notre maire cesse de se prétendre écologiste : ce n’est qu’une façade. Il est temps d’en finir avec ce double discours, ici comme ailleurs.

René SCHMITT (Les Ecologistes), Florian CHAUCHE (LFI), Annie BAULAY (Les Ecologistes), Karel TRAPP (ECPB)

2 mandats et quel bilan ? 7/7 Monopoly belfortain : j’achète !

La frénésie d’achat, de préemptions et de transactions opaques seront les points marquants de ce bilan. Damien Meslot, maire et marchand de biens, achète, préempte avec l’argent public qui semble couler à flot pour ses obsessions immobilières. L’argent du contribuable est mis parfois au service d’opérations douteuses qui ne répondent pas toujours à l’intérêt général : achat/vente des 40 logements rue Strolz, vente à perte de l’ancien siège du District Bvd Dunant …

Le maire a dépensé plus de 22 millions € d’achat parfois plus que discutables, sans compter les millions € dépensés pour promouvoir des programmes de très haut standing sur le site de l’ancien hôpital à 4000 € du m2, alors qu’il n’a construit en 10 ans aucun logement social. Comme un joueur de Monopoly dans un jeu dont les règles ne sont jamais respectées !

Samia Jaber (DVG), Bastien Faudot (GRS) et Jacqueline Guiot (Génération.s)

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