La pyrale du buis

Des chenilles de la pyrale observées sur des buis du patrimoine de la ville de Belfort.

Les premières chenilles de ce ravageur sont repérées chaque année aux environs de mars avril.

A titre indicatif, en 2017, les premières chenilles étaient détectées le 26 mars et en 2018 le 23 avril.

La première génération de chenilles sort de sa période d'hivernage passée dans une logette de soie tissée entre deux feuilles et s’attaque aux buis du patrimoine de la ville. Une trentaine de sites sont plantés de cette variété d'arbustes.

La jeune chenille se nourrit de la surface supérieure de l'épiderme de la feuille et en devenant plus âgée, elle se nourrira de la feuille entière.

A maturité, elle peut atteindre la taille de 3,5 cm avant de tisser un cocon pour se nymphoser (état intermédiaire entre la larve et l'insecte). De la chrysalide émergera un papillon. Le papillon femelle, qui a une durée de vie d'environ 15 jours, pond ses œufs à plusieurs reprises, généralement, sur la face inférieure de la feuille du buis.

C'est un papillon nocturne, il sera donc préférable, si possible, de traiter les buis la nuit afin d'obtenir une meilleurs efficacité du traitement.

On peut noter, dans nos régions, jusqu'à quatre générations de pyrales jusqu'à la fin octobre, ce qui nécessite une surveillance constante du patrimoine végétal. Dès l'apparition des jeunes chenilles, le service des espaces verts traite les végétaux potentiellement ciblés par le ravageur avec un agent biologique du type Bacillus thuringiensis en solution pulvérisée. Cette bactérie agit en détruisant les cellules de l'intestin de la chenille qui en meurt. Les papillons, quant à eux, sont capturés dans des pièges à phéromones mis en place sur les sites plantés de buis.

Ces méthodes peuvent être mises en œuvre par les particuliers, ces différents produits étant commercialisés dans toutes les surfaces de vente en jardinerie.

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